La rentrée scolaire et le rôle essentiel des élus
La rentrée scolaire, un événement annuel marquant pour des millions d’élèves, de parents et d’enseignants à travers le monde, est bien plus qu’un simple retour en classe. C’est un moment de transition crucial qui peut avoir un impact profond sur la vie des enfants et de leurs familles. Dans ce contexte, les élus des mairies jouent un rôle essentiel pour assurer une rentrée scolaire réussie et harmonieuse.
Un moment clé dans la vie des enfants et des parents
La rentrée scolaire est un moment charnière pour les enfants. C’est le début d’une nouvelle année académique, marquée par de nouvelles rencontres, de nouveaux enseignants, et de nouvelles opportunités d’apprentissage. C’est également un moment où les enfants peuvent ressentir des émotions contradictoires, mélangeant l’excitation à l’appréhension.
Pour de nombreux parents, la rentrée scolaire est synonyme de défis logistiques et financiers. L’achat de fournitures scolaires, le choix des activités parascolaires, et la gestion des horaires scolaires et extra-scolaires sont autant de préoccupations qui pèsent sur les familles à cette période de l’année. Les élus des mairies sont bien conscients de ces défis et jouent un rôle clé pour soutenir les parents et les élèves pendant cette transition.
Le rôle des élus dans la préparation de la rentrée scolaire recouvre beaucoup de domaines.
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L’allocation des ressources
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La sécurité des établissements scolaires
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Le soutien aux familles défavorisées
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La promotion de la vie associative
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L’Implication des élus dans les écoles
La rentrée scolaire ne concerne pas seulement les élèves et leurs familles, mais toute la communauté. Les élus ont la responsabilité de faire en sorte que l’éducation soit au cœur de la vie communautaire. Cela passe par la promotion de la lecture, de la culture, et de la participation citoyenne.
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Les bibliothèques et les espaces culturels
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Les événements éducatifs et culturels
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La promotion de l’engagement citoyen
En cette rentrée 2023, AMK vous propose un article paru dans ‘Maires de France’, sur l’actualité du moment : Éducation prioritaire, carte scolaire en milieu rural, financement de la rénovation du bâti, les questions sont nombreuses.
Le chef de l’État, en déplacement à Marseille le 26 juin, avait annoncé deux mesures pour les « quartiers 2030 » (le nom des futurs quartiers prioritaires de la politique de la ville à partir de 2024) : l’ouverture progressive des collèges de 8h00 à 18h00, et la scolarisation des enfants dès deux ans en maternelle. S’agissant de la maternelle, la mesure sera étendue aux 300 quartiers les plus sensibles de France à l’horizon 2027, a précisé l’Élysée.
« C’est peut-être une bonne mesure, sauf que nous n’avons pas les moyens pour le faire ! Et il reste paradoxal que les effectifs de moins de trois ans ne comptent pas pour établir la carte scolaire », déplore la maire de Périgueux (24), Delphine Labails, co-présidente de la commission éducation de l’AMF. Cette annonce n’a cependant pas été précisée dans la communication faite en Conseil des ministres, le 28 juin, sur la rentrée scolaire 2023-2024. Et elle est effleurée dans la circulaire de rentrée publiée le 6 juillet au Bulletin officiel du ministère de l’Éducation nationale, de la jeunesse et des sports (BOEN).
Inquiétude sur les écoles rurales
Le chantier « pour la recherche d’une plus grande mixité sociale et scolaire » est, lui, renvoyé « à la rentrée 2024 », selon la circulaire. L’AMF a prévenu que cette démarche ne doit pas conduire à étendre le champ d’obligation de financement des communes à l’égard des écoles privées sous contrat. Les recteurs sont invités à travailler sur « l’accompagnement des collectivités territoriales dans les démarches de re sectorisation », dans un contexte où les élus locaux demandent à l’État d’aligner les futurs périmètres de la politique de la ville et de l’éducation prioritaire. À ce stade, l’État a annoncé l’« extension » des cités éducatives dans les « quartiers 2030 ». Les élus croisent les doigts pour que cela ne se fasse pas à enveloppe constante.
La circulaire de rentrée prévoit deux mesures pour « les écoles en ruralité ».
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La première est « l’extension du nombre de territoires éducatifs ruraux (TER) », qui devraient « atteindre 300 dans toute la France ». Ce modèle – toujours en cours d’expérimentation – est considéré par le gouvernement comme l’un des leviers pour « encourager les ambitions scolaires et professionnelles des élèves ruraux ». L’AMF, non associée au lancement des TER, s’interroge sur l’intérêt de ce dispositif qui ne doit pas, selon elle, aboutir à modifier l’équilibre des compétences entre les communes et l’Éducation nationale. Elle craint le remplacement des conventions ruralité par des TER aux contours flous.
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La seconde mesure concerne la carte scolaire. La circulaire précise que « dans les zones rurales, actuellement concernées par une baisse importante de la démographie, un dialogue tri annuel sera mis en place afin de partager un diagnostic avec les élus locaux sur la situation et les perspectives d’ouverture ou de fermeture de classes ». « Sauf que le ministre (NDLR : Pap Ndiaye) nous a confirmé qu’en fait, la carte scolaire, elle, continuera d’être arrêtée tous les ans », s’inquiétait Delphine Labails, début juillet, à l’issue d’une réunion de l’instance de dialogue avec le ministère.
Enfin, les élus locaux attendent des précisions sur les crédits prévus par l’État pour financer le plan de rénovation énergétique du bâti scolaire lancé par le chef de l’État et qui doit aboutir à la rénovation de 10 000 établissements d’ici à 2027.